Nous avons observé dans l’article précédent comment programmer et commander depuis l’espace utilisateur les GPIO. Il s’agit, nous l’avons vu, de broches du microprocesseur que nous pouvons affecter au choix en entrée ou en sortie et sur lesquelles il est possible de lire ou d’écrire des valeurs électriques.
Archives de la catégorie ‘Microprocesseur’
Voilà, c’est sûr, mon vieux ZX-81 ne fonctionne plus…
J’ai voulu en avoir le cœur net, et j’ai tenté de le remettre en marche pour fêter le trentième anniversaire de son acquisition. En vain, il n’y a aucun signe de fonctionnement – bien que l’alimentation soit toujours correcte. En outre le câble plat qui reliait le clavier à la carte à microprocesseur à mal supporté l’usure du temps et s’est cassé net en plusieurs endroits ce qui me paraît difficilement réparable.
J’ai été plusieurs fois confronté à la nécessité de déterminer le temps de réveil d’une tâche utilisateur. La plupart du temps il s’agit de borner le temps de réaction face à un événement extérieur qui se traduit par une interruption (nous en verrons un exemple dans un prochain article). Récemment toutefois, le problème qui se posait était de réveiller un processus lorsque le contenu d’une adresse mémoire (projetée par une carte d’acquisition) était modifié. Aucune interruption n’érait déclenchée à cette occasion, aussi la seule solution était de venir scruter en polling cette adresse régulièrement dans un timer du noyau. Une fois la modification détectée, il fallait acquiter l’événement ce qui était réalisé dans le kernel, sans présenter de caractère d’urgence. Après l’acquitement il faillait toutefois entamer un traitement dans l’espace utilisateur le plus rapidement possible. J’avais donc besoin de mesurer le temps de réveil d’une tâche depuis un timer du noyau.
Il m’arrive très fréquemment de compiler des noyaux Linux, souvent durant des sessions de formation ou des prestations d’ingénierie (principalement dans le domaine de l’embarqué ou le développement de drivers), et parfois à titre expérimental ou par simple curiosité pour rédiger des articles ou mon prochain livre.
La durée de compilation varie beaucoup en fonction de la quantité de code (de drivers, systèmes de fichiers, protocoles, etc.) et de la puissance de la machine hôte. Sur un PC de milieu de gamme, la compilation d’un kernel ajusté pour un système embarqué dure environ trois minutes. Sur une machine d’entrée de gamme (ou un peu ancienne), la compilation d’un noyau générique pour PC (disposant donc de centaines de drivers sous forme de modules) peut durer une heure.
(Version originale en français)
I very frequently compile Linux kernels, often during training sessions or engineering services (mainly in the field of embedded systems or drivers development), sometimes while writing articles or books.
Compilation time varies greatly depending on the amount of code (drivers, filesystems, protocols, etc.) and on the CPU power of the host machine. On a mid-range PC, compiling a kernel adjusted for an embedded system (with very few drivers) lasts about three minutes. On an entry level machine (or a little old one), compiling a generic kernel for PC (with hundreds of drivers as modules) can last an hour.